Selon l’ASSC, la direction du projet CEVA ne respecte pas la législation en matière de bruit.

Les travaux de percements du tunnel de Pinchat, depuis le côté Bachet, génèrent de très fortes nuisances sonores qui se propagent par le sous-sol argileux et se répercutent dans les habitations.

L’impression ressentie par de nombreux habitantes et habitants et semblable à celle qui pourrait être ressentie si une perceuse de forte puissance forait des trous dans les murs en béton des habitations.

A cela s’ajoute des travaux exécutés avec un marteau piqueur monté sur une pelle mécanique qui effectue des démolitions parfois en pleine nuit.

Pour plusieurs familles, il est impossible de rester dans leur maison pendant ces travaux.

Les plaintes des habitantes et habitants on conduit, dans un premier temps, la direction du CEVA à adapter les horaires des travaux. La période pendant laquelle les travaux, initialement prévus 24h/24, étaient conduits a été réduite à 7 heures par jour.

Malheureusement les conséquences inévitables sur l’avancement des travaux et sur les budgets ont eu raison de ces bonnes intentions.

A la mi-avril la direction du CEVA a autorisé les entreprises à travailler de 7h00 à 19h00 sans interruption ce qui n’est pas conforme à la législation applicable aux travaux très bruyants. En outre il n’est pas rare que les habitants à proximité du chantier soient réveillés en pleine nuit.

Pour l’instant les excavations ont lieu à proximité du dépôt des TPG, mais ils vont inexorablement avancer en direction de la Drize et toucher de plus en plus de membres de notre association.

Face à cette situation, le comité de l’ASSC à écrit à la direction de CEVA pour demander le strict respect de la législation en la matière.

Copie de la lettre :

Le comité ne manquera pas de tenir les membres de l’ASSC informés et des nouvelles sur les prochaines actions en vue seront données lors de l’AG du 29 avril 2014.

Dans l’intervalle, le comité de l’ASSC invite toutes les personnes gênées par des bruits de chantiers de très forte intensité à en informer la direction du projet CEVA:

Soit par lettre :

Direction de projet CEVA
Rue de Lausanne 16 bis
CH-1201 Genève

Soit par mail en écrivant à l’adresse suivante :

info@ceva.ch

Copie ASSC – contact@sauvegardonslachapelle.org

Confirmation de la réouverture de la route de La-Chapelle

La réouverture de la route de La-Chapelle au trafic dans les deux sens est prévue pour le 3 mai 2013 selon la même configuration qu’avant le début des travaux.

Seul le transit de et vers l’autoroute par le bas de la route de La-Chapelle (ancien P+R) ne sera pas rétabli.

Les travaux d’aménagement de la route selon le PLQ 29 591 devraient débuter à l’automne 2013. (Revêtement phonoabsorbant, trottoir élargi, ..)

La ligne 46 sera également rétablie, plus d’information sur le site des TPG

Route provisoire de la Milice – Protocole d’accord rejeté par l’Etat.

Dans la FAO du 6 novembre 2009, une requête en autorisation de construire est publiée au sujet de la route dite ‘provisoire’ de la Milice.

Cette route provisoire devrait relier le carrefour de la Milice et la route de Saconnex-d’Arve. Cette route était initialement prévue pour 8 mois, mais sa durée est rapidement passée à 7 ans. Le trafic sur la route de Saconnex-d’Arve passerait de 3’000 à plus de 11’700 véhicules par jour !

Partant du constat que cet ouvrage ne respectait pas certaines bases légales, notamment en matière de protection contre le bruit, l’ASSC a déposé une opposition en décembre 2009, puis un recours contre cette réalisation en septembre 2011. L’ASSC a proposé une procédure de conciliation sur le même modèle que celle qui a été couronnée de succès dans le cadre du PLQ La-Chapelle. En effet, l’ASSC aurait accepter cette route si le projet avait été accompagné de mesures intelligentes en vue d’en diminuer les dangers et les nuisances.

Le comité s’est investi dans ce protocole d’accord en proposant des solutions constructives. Malheureusement, l’Etat n’est finalement pas entré en matière sur les demandes de l’ASSC, réduisant à néant 12 mois de négociation. En date du 30 octobre 2012, l’Etat a demandé la reprise de la procédure judiciaire.

Pour rappel les demandes de l’ASSC étaient les suivantes :

  1. La route de Saconnex-d’Arve devra être aménagée selon le modèle de la route de La-Chapelle (pistes cyclables, revêtement phono absorbant, passages piétons)
  2. Maintien des itinéraires piétons et vélos sécurisés entre la route de Sacconex d’Arve et le giratoire du Trèfle-Blanc
  3. Limite générale à 30 ou 40 km/h sur les deux routes (La-Chapelle et Saconnex-d’Arve)
  4. Au terme de la période d’utilisation de la route (initialement prévue pour 8 mois mais passée à 7 ans depuis), les terrains doivent être remis en état conformément à la situation actuelle, à moins que la voie Cottier ne soit décidée et qu’elle se réalise de manière à ne pas générer de dangers ou de nuisances.
  5. Interdiction de circuler pour les camions (conformément à la situation actuelle sur l’ancien P+R)
  6. Mise en place d’un feu régulant la circulation au droit de l’école des Serves.

L’ASSC regrette que l’Etat ait préféré s’engager dans une procédure judiciaire qui sera sans doute longue et fastidieuse et qu’il ait refusé toute possibilité d’un accord à l’amiable.

Cette situation est d’autant plus regrettable qu’elle entraine des transferts de charge sur des axes hors de notre quartier qui, eux non plus, ne sont pas aménagés pour recevoir ces accroissements de trafic.

P.S. La route dite provisoire de la Milice est un projet indépendant de la Voie Cottier, même si le tracé est commun sur la partie carrefour de Milice et la route de Saconnex-d’Arve.

P.S 2. Les travaux qui ont été réalisés sur le sentier de la bataille étaient un chantier SIG pour des lignes hautes tensions (sans rapport avec la route provisoire de la Milice).